Les poèmes métalliques

De l'art, on ne sait jamais vraiment,

La part de spectacle,

La part de magie.

Voila, j'en arrive à la fin de mes poèmes métalliques.

Je me suis laissé guider pour finir mes derniers billets, quelques milliards d'euros, par cet étrange texte qu'est l'apocalypse selon Saint Jean.

Je remercie chaleureusement tous ceux qui sont cachés entre mes pages.

Et tout spécialement les récalcitrants gardiens du trésor Broken Production: 

Broken Production

Broken Production, Paris, France. Îlot de résistance de cinéma modeste qui évolue en marge des structures et des modes

 

Et mon fidèle ami, l'insaissable et pourtant si accessible Funky Unicorn dont vous avez un live de la chanson "heroes and villains" - are everywhere - ci dessous.

Funky Unicorn Music

Funky Unicorn Music, Melbourne, Victoria, Australia. Funky Unicorn is an Australian multi-genre band based in Melbourne (Naarm)....

 

 Son album sur spotify:

Ce blog est dédié à ma soeur Lola, décédée du cancer en janvier 2017 tout juste avant ses 16 ans. Elle qui m'envoie depuis toujours dans l'espace, je crois qu'elle est là, pas loin, telle Persephone, à roder sur les Champs Elysees avec l'ami Hades ....

Peut-etre je continuerai le thème metallique. Peut-etre je changerai. En tout cas, ça ne sera pas les fleurs du mal, mais plutôt les fruits de la mort ...

Bonne route à toi, oh mon ami, qui passait par là !

Il y a longtemps,

Jonathan Livingstone le Goéland,

Etait parti loin, loin là haut,

Chercher les secrets de la lumière et des cieux.

Il avait franchi le mur du son, étincellé par dela les nuages,

Et puis finalement, si haut parmi les êtres lumineux,

Son coeur l'ayant happé, il était revenu au Saint des siens.

Quelques décenies ont passé, et moi même,

J'eu bien été un goéland.

Je suis parti volant vers l'est,

Si loin que j'en arrivais à l'ouest.

La mer était loin.

Dans le désert, sur la terre du rêve, je me laissais emporter

Par la danse des esprits,

Tant y sont passés, grands et petits à longer mon âme.

Krishna lui même décocha les fleches, contre demi dieux et démons

Qui s'interposaient dans nos dessins.

Je ne comprenais rien à tout ça.

Et je ressentais le besoin de revenir.

Dans la tempête spirituelle, j'attrapais un cerf volant,

Qui d’un coup m’avait luit comme une évidence: notre mariage, ma chance.

Et le suivait gaïement avancer dans la trouée claire qu'il avait crée dans les nuages.

J'étais fou, mais j'étais bien.

Je vis même au loin le grand soleil rougeoyant qui embrase les âmes de la vrai mort ceux qui la cherchent en fin.

Longtemps après, revenu parmi les miens,

Installé pres d'un port, au cri des goelands,

Je me rapellais les corbeaux dans le pays me protégeant.

Je n'étais pas goéland, j'étais corbeau biensur !

Et du lointain, je n'avais pas ramené les secrets de la lumière,

Mais ceux de l'Ame et de la mort.

Je suis pourtant comme vous, mes cher amis Goélands,

Du côté de la vie et des volants.

Je ne suis pas rancunier.

Mais parfois, j'ai un peu peur,

De ce que ta propre âme

Va te chatier.

Une experience à vivre,

Une experience terrible ?

Je ne te le souhaite pas.

Mais c'est ainsi que j'ai apprit à voler ....

Je te prie toi et tous les Saints de la terre.

Je prie le Monde.

J'ai toute la concentration et l'humilité de la Mère.

On me renvoie à mon erreur :

Je ne sais pas ce que je veux.

Et je ne sais pas ce que tu veux.

Vraiment, tu ne veux pas ? Mais quoi ?

Je ne sais pas me projeter,

Je vis dans le présent, je vis dans le passé.

Et toi, tu peux ?

Elle m'envahit si fort, c'est incroyable.

J'ai toujours été comme ca, par dela la douleur,

La joie.

D'accord, je suis un imbecile heureux.

Mais le con, c'est toi,

Ou c'est moi ?

J'ai un coeur en or,

Et une volonté de fer.

Mais j'ai un esprit en demi chair.

Friable, blessé, sanguinolant même.

Ca m'est à gauche du crâne.

A droite, la raison et le calme demeurent.

Curieux mélange qui me serre des machoires en fer.

Et puis, j'ai fait jaillir le sang, j'ai emporté par le metal fondu les caillots de pierre.

Là ou je n'avais que quelques filaments, des pylones de metal fluide se sont structurés.

J'ai nettoyé et nettoyé encore, j'ai peints et peints encore,

Je passe les couches finales avec le hachoir nihiliste, celui qui permet d'envoyer au néant les liens affectifs sanglants.

Je n'ai désormais que peu à fer de ce que tu crois sur moi et d'autres.

Ce que tu penses m'importe, note bien, pas ce que tu crois.

Pas certain que ceci m'est rendu plus sympathique.

Mais mon coeur est là, intact, il vit autours de mon âme.

Protégé de cet esprit de fer

Qui, il est sain, rouille en se nourrissant d'air.

Il me reste une étrange croyance à traiter ...

Serais-je déjà mort ? Ou serait-ce soir que vais je mourrir ?

Quelques sons enregistrés rapidement ici ;)

Plutot qu'un corbeau, peut-être un corneille. Ou pas.

Elle pose des pêches sur internet,

J'ai jamais vu quelqu'un chier autant,

C'est stupéfiant.

T'écris, je te réponds,

Un drôle d'ami, un quark muon,

Mais bon,

Je ne suis pas si étrange que ça ....

Le premier Homme est devenu un ange, avec le temps,

Le premier ange est devenu un Homme, avec le temps,

Ils sont devenus amis, avec le temps ...

Un poète de l'âme, un apprenti chaman,

Deux vocations je me suis fouillé,

S'y soustraire ne semble pas une option !

Mes chemins finissent par y mener.

Quant à l'argent, il finit toujours par tomber.

Ce qui compte, c'est l'or,

L'or du coeur caché.

Et de rigoler ... aussi.

Ma deuxième, hier.

Au Liban, dans une petite église maronite.

C'est en arabe, je n'y comprends rien, et pourtant ça sonne familier.

Inch Allah !

Ce sera une lettre de Jean récitée par sa cousine.

Et puis l'eau et ce prénom donné que j'aime tant

Sur ma douce enfant.

Le bapteme, le seul sacrement qui me plait vraiment.

Je lui anonne spontanément quelques cliquetis 

De mon animal totem: ce sera donc le corbeau comme son père ...

Va savoir ce que j'ai fait, elle avait l'air captivée. 

Pour l'église, tu seras maryam, marie ma belle enfant ...

Je fais des bulles-bulles-bulles avec les mots,

Est ce que tu connais quelqu'un d'autre,

Qui sait faire des bulles-bulles-bulles avec les mots ?

Rien ne semble freiner la folle roue du capitalisme,

Communistes, libéralistes, autoritaristes,

Pour s'étendre, tous y ont un plein recours.

Comment, et quand, laissera t-on la terre et l'humanité souffler ?

De désir ? Demain ? Jamais ?

Tu ma muse.

Et moi, je ta muse ?

Je suis en pleine meditation hypnotique, et je continue à vivre normalement,

Je sais faire ca, maintenant.

Un premier janvier des années deux mille, je tombais gravement malade, de paranoïa, bipolarité et dépression,

Une guèpe avait comme pondu dans mon esprit.

Toutes ces années, j'ai cloisonné, appaisé, soigné les degats,

Sans jamais réussir à completement réparer.

C'était toujours la.

Et maintenant, j'ai envoyé Thor, ce guerrier sans peur que j'ai fait naitre au fil des années,

Se battre avec la guèpe qui m'habite.

Il est armé du hachoir nihiliste que j'ai trouvé chez un vieux dragon avare.

Un jour, dans mon sommeil, le Dieu des abeilles m'avait confié, à moi le papillon, la tache de sauver les abeilles du monde ...

La guèpe doit mourrir ou bien doit partir, mais j'ai beau taper, trancher, et taper encore, elle resiste, elle revient ...

Peut-etre maintenant qu'elle est affaiblie à mort, me faut-il de la musique, pour la faire fuir ...

Le vol des goélands sur le port appaise mon coeur, et toi mon ami, pourrais tu me parler en musique ?

Dans mon esprit,

A coup de marteau il écrase,

A coup d'un hachoir nihiliste, il termine la sale besogne.

C'est une vrai boucherie, il y en a partout.

On nettoie.

Il va mourrir aussi.

J'ai croisé ces hommes, j'ai croisé cet homme.

Il est gentil comme tout, disponible, à l'écoute, et tellement d'accord ...

Il m'installe dans mon corps.

On parle douleurs,

On parle philo, on parle d'esprit, on parle de coeur,

Je suis un serieux client, il n'a le droit qu'à de toutes petites erreurs.

Je suis son chef d'oeuvre en cours je crois, il y en aura d'autres ...

Je suis son disciple aussi.

Il sait ce que je vaux,

Mais pas ce que je sais faire ...

L'ancien dieu est là, il avance inexorablement tel une grosse limace globuleuse.

C'est la bête de l'ancien temps !!

Je suis armé jusqu'aux dents de deux dizaines d'années de thérapies,

De mes poèmes métalliques et de mon âme brûlante !!!

Thor est sur le champ de bataille !

Est ce enfin mon Ragnarok ??

AHhHHHHHHH !!