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Les poèmes métalliques
8 mars 2007

Empathie

Fais toujours mal de se faire jeter. J'en suis devenu evanescent, je traverse les rayons de soleil sans objectif. J'ai appelé mon ex, et j'ai cette impression qu'elle m'aime comme je l'aime encore, malgré l'autre. Notre histoire, celle qui a fait de moi une âme artistique tourmenté doublé d'un mystique prit de la peur de vivre, aura finalement bien fini. Les souvenirs affluent en masse, la douceur et la tendresse qui auraient du s'y poser s'y installent comme pour gommer les sombres brêches d'un passé magmatique.

J'en ai fini des regrêts, j'en ai fini de l'amertume, j'en ai fini avec la rancoeur, il ne me reste que cette souple envie que nous retrouvions différement ce que nous avons perdu. Je le dis en toute conscience, un espoir égoïste, quelque part ... Elle n'est pas de celle qui font des surprises, elle reste sous emprise de ses propres démons, qui sont-ils ?

J'y pense, je m'y installe, j'accepte de l'aimer, encore, les images affluent, sa voix, ses gestes, ses petits riens que j'adorais, ses envies, ses folies, ses seins au dehors dans ma bouche tandis qu'elle me chevauche ... Nos road trip, nos concerts, nos pics-nics, les pentes eneigées et les pièces enfumées ... Perdus à tout jamais.

Pour vraiment comprendre quelqu'un, il faut l'aimer sans s'y emprisonner, il faut l'aimer sans attendre aucun retour, s'installer pour penser à lui, à ses faiblesses, à ses chaines, à ses désirs et envies. Voila ma fumeuse théorie empathique ... J'ai l'esprit très souple, trop souple, et je suis opportuniste mais quand je pense à une femme en tant que t'elle, toujours je l'aime ... On me l'a reproché silencieusement bien souvent, mais je crois qu'au juste, on me punissait de ne pas aller, ou plutot de ne pas prendre le temps d'aller ... jusqu'au bout.

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