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Les poèmes métalliques
8 janvier 2006

Merteuil

Quelques outils, un établi sur un tapis, un peu de bricolage verbal le temps de te chuchote ces mots indécents, ces mots interdits, le temps de sourires indélicats, ce soir, je te capture, je t'attache et je te prends.

Je te connais, déjà vu, une autre vie, déjà prise, à livre ouvert, le risque. Je te punirai d'être arriver trop tard pour sauvegarder la part pure de mon âme, je me tuerai de n'être qu'un cafard sur les pages d'une vie plate plutôt qu'un habile sur celles d'une course libertine.

L'a tu perçu, cette facette en sommeil, ce coeur teinté du plus dense des noirs. Dominant et blessant, cynique et arrogant, sans amour ni pitié, je brise les liens crées. Je te chatirai, Merteuil, nous rirons, Valmont, tu cédèras comtesse, je pleurerai, vicomte.

A moins que, d'un instant à l'autre, le calme et le rire s'installent, la paix et les sourires en nos âmes. La vie, tranquille, le désir, habile, les mains, futiles, l'esprit, subtil. Ouvre toi, rappelle toi !

Ce soir ... je t'aime. Garde le pour toi, c'est la dernière fois. Pirouettes et miroirs aux alouettes, ce modeste présent est pour toi, pour tes rires et tes désirs, pour tes couleurs et tes douceurs ... Tout est plus facile quand les choses sont impossibles.

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