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Les poèmes métalliques
25 juillet 2017

Timonier, timonier

Sur ton bateau je me suis posé,

En parapente, sur ton étrange engin, tenu de haut par un amour fort qui m'empeche de me laisser sombrer.

Ton bateau m'était vide, toi, Capitaine Némo, tes mystères ne me sont pas dévoilés.

J'ai du partir pour ne pas plonger, la femme que je cherche m'est invisible.

C'est peut-etre ton bateau, curieux bateau, destination mysterieuse, et moi en haut, je te suis filer.

Je m'arrete ici, je me pose, la terre me retient, et les miens, le maitre aussi me dit de m'arreter.

Je te souhaite le meilleur, il n'est pas donné à tous la liberté,

Le chasseur de mes yeux, repudié et humilié devant les tiens, reste en sommeil fou non loin.

La vengeance sommeille en mon coeur, et en même temps, j'ai peur, de ce double, dont le coeur est si semblable au mien.

L'on pourrait chuter. Il y a peu de place pour mes monstres à tes cotés.

Pourtant, j'en ai toujours rever, d'un voyage au travers des océans des subtilités humaines guidé par un capitaine aventurier ...

S'il te plait, retarde, retarde encore, ou au contraire presse toi, vers ce moment ou tu sentira que ce qui nous pousse est plus fort, plus abrupt et plus doux que toi, moi, et toutes les brisures du monde.

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